Arcam FMJ CD17 / FMJ A38 critique

Anonim

Lorsque nous avons demandé aux fabricants des paires de lecteur CD et d'ampli, nous avons pris soin de ne pas être trop restrictifs en termes de prix, ne donnant qu'un objectif global approximatif.

Arcam aurait pu proposer plusieurs combinaisons qui auraient répondu à notre demande, mais a adopté ce qui s'est avéré être une approche inhabituelle en envoyant un ampli coûtant deux fois plus cher que le lecteur CD.

À bien des égards, les unités Arcam FMJ CD17 / FMJ A38 sont bien assorties - évidemment visuellement, mais aussi en termes de construction générale interne et externe.

Unités complètes

Ils utilisent tous deux des composants et des techniques de circuit modernes (tous deux utilisent très largement des composants à montage en surface), avec un emploi judicieux de pièces passives de haute qualité parmi les circuits intégrés.

L'ampli a un étage de sortie plutôt plus modeste que certains autres amplis concurrents, mais il utilise des transistors de sortie plutôt intelligents avec une stabilité thermique améliorée, ce qui devrait l'aider à faire face à une charge lourde et le transformateur toroïdal est adéquat plutôt que sur-spécifié.

Arcam n'a pas privé ces unités de fonctionnalités. Le CD17 prend en charge le texte CD, mais avec certaines limitations et l'ampli a des subtilités telles que des ajustements de niveau d'entrée et un choix d'étapes de volume (2 dB, 1 dB, 0,5 dB) grâce au contrôle électronique du volume.

La commutation principale se fait par relais, avec des commutateurs électroniques acheminant apparemment la sélection d'enregistrement, qui peut être indépendante de la sélection d'écoute. La qualité de fabrication est bonne et le couvercle supérieur léger de chaque unité est efficacement amorti.

Son raffiné

Il est toujours agréable que nos critiques précédentes soient confirmées par de nouvelles preuves de tests d'écoute et, dans ce cas, nos auditeurs ont réitéré les commentaires du passé sur les performances civilisées et polies de ces unités.

Les basses étaient très appréciées, mais il semblait que ce soient les médiums et les aigus supérieurs où ces unités se distinguaient le plus clairement de leurs pairs, avec beaucoup de détails et de raffinement allant de pair avec une excellente intégration.

Il y avait un léger désaccord sur la tonalité, que nous avons tendance à interpréter comme une question de présentation plutôt que de réponse en fréquence réelle (qui est, bien sûr, essentiellement plate, comme prévu). Certains commentaires suggèrent que le son peut parfois être un peu fin, ce qui implique une suraccentuation des aigus, tandis que d'autres ont loué la tonalité comme étant neutre.

Il semble que la qualité particulièrement claire des aigus ait des effets différents sur les auditeurs, certains constatant qu'elle attire l'attention sur les hautes fréquences de manière à les amplifier subjectivement. C'est juste le genre de différence subtile, selon nous, qui justifie l'existence de plusieurs produits sur le marché.

Fermer le match

Les basses sont fortes et bien étendues, mais peut-être pas aussi pleines d'impact que certaines autres combinaisons le produisent. Ce n'est tout simplement pas l'unité la plus serrée que nous ayons testée, mais il y a toujours un rythme décent à entendre.

L'imagerie stéréo est bonne en termes de précision et de stabilité du placement instrumental, mais il y a plutôt moins d'espace et d'air autour des interprètes que ce que nous avons parfois entendu. Néanmoins, la précision facilite la sélection des lignes individuelles et, bien que le son ne soit pas hyper-analytique, il est suffisamment clair pour permettre d'entendre les détails.

Incidemment, l'écoute aperçue après la session principale du panel a suggéré que le lecteur CD et l'ampli sont en effet très étroitement liés en termes de réalisation sonore.